🛢️ Pourquoi le pétrole ne monte pas ?
💰 Zoom sur le S&P 500 🏛 Point marché
Salut les lecteurs,
Pour les nouveaux, cette newsletter hebdomadaire que tu recevras tous les lundis à 8h est découpée en trois parties :
1. 📰 Une actu éco/finance vulgarisée de la semaine
2. 💰 Une astuce ou point de culture générale en investissement
3. 🏛 Un point marché où je vulgarise les gros mouvements de bourse
Aussi, voici mon instagram et mon tiktok pour d’autres formats.
Maintenant que c’est dit, au programme aujourd’hui :
🛢️ Pourquoi le pétrole ne monte pas ?
💰 Zoom sur le S&P 500
🏛 Point marché
🛢️ Pourquoi le pétrole ne monte pas ?
📌 Contexte
Le Brent, référence mondiale du pétrole, oscille autour de 75 dollars le baril, contre 120 dollars il y a un an.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait annoncé des réductions drastiques de la production, c’était le sujet de mon article il y a 2 semaines ici.
Pourtant, toute hausse des prix s'estompe rapidement.
☝️ Qu'est-ce qui maintient cette stabilité ?
👉 Demande décevante peut être en partie responsable.
Par exemple, en Chine, le rebond post-Covid est plus faible que prévu. Cependant, en regardant de plus près, la Chine a consommé 16 millions de barils de pétrole par jour en avril, c’est un record !
👉 L’explication de l’Offre peut être plus convaincante.
Ce sont les pays en dehors de l’OPEP qui ont augmenté leur production suite à l’augmentation du prix du pétrole : la banque JP Morgan estime que la production non-OPEP (ex : Brésil, Guyane ou Norvège) augmentera de 2,2 millions de barils par jour en 2023.
👉 La production n'a pas baissé autant que promis.
Par exemple : les exportations du Venezuela 🇻🇪 augmentent, grâce à l'investissement de Chevron, un géant américain. Celles de l'Iran 🇮🇷 sont au plus haut depuis 2018, lorsque les États-Unis 🇺🇸 ont imposé de nouvelles sanctions. En effet, un cinquième du pétrole mondial provient désormais de pays sous embargo occidental, se vendant à prix réduit et contribuant ainsi à freiner les prix !
🎯 Impacts
Contre toute attente, l'OPEP a du mal à faire grimper les prix du pétrole brut.
Pour la suite, les prix pourraient bien augmenter plus tard dans l'année. L'Agence internationale de l'énergie, ainsi que plusieurs banques, estime que la demande sera bien supérieure à l’offre d’ici fin 2023.
Le cauchemar de l'année dernière ne devrait pas se répéter. De nombreux analystes s'attendent à ce que le Brent se maintienne autour de 80 dollars le baril et ne dépasse pas les trois chiffres.
J’enchaîne sur la partie de cette Newsletter qui mêle astuce et culture générale en investissement. 👇
💰 Le S&P 500 c’est quoi ?
Petit focus ici sur le S&P500. C’est le CAC 40, mais aux USA, avec les 500 entreprises côtés en bourse les plus importantes des États-Unis.
Il est intéressant de voir sa composition ainsi que les “poids” de chaque secteur :
Les entreprises tech comme Apple, Microsoft et maintenant Nvidia qui est devenu un mastodonte.
Health Care, c’est la santé. On a beaucoup entendu parler de Pfizer ou Johnson & Johnson ces dernières années.
Financials, ce sont les banques, mais aussi les acteurs dans la fintech ou assurance. À noter que Visa fait quasiment la taille de JP Morgan en termes de taille (capitalisation boursière).
Biens de consommation discrétionnaire, ce sont les biens non essentiels.
Industriels, connus pour en général être des entreprises à dividendes.
Services de communication qui englobe le média et le divertissement.
Bien de consommations de premières nécessitées. En période de crise, c’est l’un des secteurs qui est le moins impacté.
Énergie : entreprises qui sont impliquées dans la production, la distribution et la fourniture d'énergie.
Utilities, c’est le secteur des services d'utilité publique. Ex : Veolia en France.
Matériel : entreprises impliquées dans la transformation, la production et la distribution de matières premières et de matériaux de construction. À ne pas confondre avec le secteur “Energie”.
Real Estate, c’est tout ce qui touche à l’immobilier.
Ici le point bourse 👇
🏛 Point marché
Variations de la semaine du 19/06 au 25/06
🇫🇷 CAC 40 : 7163 -3.05 %
🇺🇸 S&P 500 : 4348.33 -1.39 %
🇯🇵 NIKKEI 225 : 32781.54 -2.74 %
🏆 GOLD : 1919.48$ -1.92 %
🛢️ BRENT OIL : 74.29$ -2.33 %
💱 EURO / US DOLLAR : 1.09$ -0.42 %
₿ BITCOIN : 27,918.51 EUR + 7.39 %
➡️ Si tu ne comprends pas certaines de ces lignes, regarde ici le glossaire qui t’aidera à suivre pour les prochains briefs ou quand tu liras les Echos !
Les banques centrales, c’est comme le surf : une vague en cache toujours une autre.
En l’occurrence, il y a eu une intervention des banques centrales britannique, suisse, norvégienne, turque et américaine avec objectif commun de lutter contre l’inflation, la hausse générale des prix (ici pour comprendre).
Aux UK, l'inflation est de 7,1% (6,8% estimés).
En Turquie, elle est aux environs de 40 %.
Même en Suisse, où l'inflation est limitée à 1,9%, elle atteint des niveaux records depuis 20 ans.
Il y a aujourd’hui 75% de chance que les USA rehaussent une nouvelle fois les taux en juillet.
Seulement, les taux élevés commencent à avoir un impact négatif. On préfère donc vendre les actions et acheter des obligations. C’est pourquoi la bourse baisse un peu partout.
Quelques événements pour les traders qui me lisent :
Mardi : l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board
Jeudi : la première estimation de l'inflation allemande de juin
Vendredi : l'inflation PCE américaine
Vendredi : PMI chinois
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Bonne semaine !